Je poursuis la découverte des environs de Kyoto. Uji, la splendeur du Byodo In et l’amertume subtile du thé matcha, les dégradés orangés des milliers de toris du Fushimi Inari : le Japon n’a pas fini de me régaler !
J5 Kyoto – Uji et Fushimi Inari
J’ai beaucoup apprécié m’échapper de la ville la veille, je décide donc de programmer Uji pour la journée.
J’ai cherché sans succès s’il était possible de faire une balade dans les plantations de thé mais elles semblent toutes assez lointaines de la gare, les dates ne correspondent pas et c’est assez cher. Bref, ce ne sera pas pour cette fois mais je garde l’idée en réserve. Si d’autres cherchent, j’ai trouvé ça :
https://obubutea.com/services/japanese-tea-tours/
Comme j’en ai pris l’habitude, départ en fin de matinée et balade en train très agréable. Je suis très contente de loger dans le centre car traverser Gion pour aller prendre le train est un vrai plaisir.
J’arrive à Uji pour le déjeuner. C’est une petite ville plutôt mignonne, la rue piétonne principale dégorge de magasins dédiés au fameux matcha et de restaurants qui en font le centre de leur menu.
Je file direction le Nakamura Tokichi Honten censé être “the place to go”. Mais il y a une file d’attente de plus 2h. Mon estomac n’attendra pas alors j’oublie l’adresse pour le déjeuner et choisis au hasard un restaurant à la carte alléchante. J’arrive en même temps qu’une jeune japonaise qui parle quelques bribes d’anglais et travaille à côté d’ici. Nous nous retrouvons à l’étage, en mode tatami où on enlève ses chaussures et avec un trou sous la table pour mettre les jambes, et partageons notre repas de soba à base de sourires et petits rires gênés. So cute !
Je passe m’inscrire sur la liste d’attente du salon de thé avant de partir visiter le Byodo In. Si le timing est bon, je devrais revenir juste à temps pour le goûter !
Déception à la guichetterie du temple : il n’est plus possible d’accéder au hall du Phoenix, le quota est atteint (Nota : arrivez tôt !).
Je prends quand même le temps de la visite plutôt sympathique : je tourne autour du bâtiment principal et de sa jolie pièce d’eau et visite un musée où l’on trouve les sculptures originales du fameux hall. Le lieu est assez touristique mais ce n’est pas la foule non plus. Je craque sur un groupe de japonaises et leur toutous pomponnés qui viennent poser face au temple.
J’arrive à temps chez Tokichi. Mon nom n’est pas encore passé et j’attends juste 5mn avant de rejoindre une jolie table en terrasse, face au jardin et près d’un brumisateur qui rafraîchit agréablement l’air. Je décide de commander le classique : thé + dessert. Une présentation comme toujours impeccable, intéressant pour le thé, un grand miam pour la glace et la pâte de haricots rouges mais grosse déception sur la quantité invraisemblable de gélatine se glissant dessous.
La fin d’après-midi approchant, l’autre temple d’Uji doit déjà avoir fermé alors je me glisse dans le train, en même temps qu’une kyrielle d’écoliers, direction le Fushimi Inari qui est ouvert 24h/24h. Nota : oui, j’ai des horaires contre productifs dans la mesure où tous les temples ferment à 17h !!
Un conseil : prévoyez plus de temps pour flâner à Uji 😉
J’arrive dans une jolie lumière de fin de journée et j’entame l’ascension dans la pénombre. L’éclairage commence à s’allumer et les ombres s’étirent. Je flâne dans le petit cimetière à mi chemin pour tenter des photos nocturnes. Je décide de ne pas me lancer dans le tour complet. Il commence à faire nuit et le chemin devient désert, un peu désorientée, je prends le luxe de me perdre, seule, de nuit, au milieu des toris. Au détour d’un chemin un complexe de temples désert mais éclairé, des centaines de figurines de chat, une cloche qui vibre avec les courants d’air. Complètement mystique !
Retour nocturne à l’auberge, quelques emplettes au seven eleven pour un dîner pique nique et zou, au lit.
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