La nourriture chinoise
On nous a beaucoup demandé mais vous dormiez où ? Vous mangiez quoi ?
Alors on commence la série Dodo/miam miam par la nourriture chinoise !
Pour la commande, le menu est généralement en chinois, parfois en tibétain (déjà un peu mieux pour nous, on reconnaît quelques mots) donc en général on nage dans le brouillard. Quelques techniques éprouvées :
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les restaurants où il y a des photos au mur ou sur le menu : ça aide mais c’est pas encore le top car le plat qui arrive ne correspond pas toujours et parfois on se méprend : à Xining, on a eu un plat qui ressemblait exactement à la photo mais ce qu’on avait pris pour du bœuf émincé était des abats ou un truc du genre, on ne saura jamais mais c’était assez caoutchouteux…
honnêtement, vous aussi vous vous seriez trompés!
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rentrer dans une gargote uniquement s’il y a des gens dedans, faire le tour des tables pour choisir le plat qui vous fait le plus envie et le montrer au cuisinier (voir prendre une photo si vous avez l’intention de revenir plusieurs fois). Ça ne semble pas hyper poli mais ici, ça n’a pas l’air de déranger les clients qui vous proposent même parfois de goûter !
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quand le désarroi vous guette, dernière solution : entrer en cuisine et montrer ce que vous voulez manger. Le mode de préparation reste incertain (même si c’est souvent prévisible : en fondue si c’est un restaurant de fondue, baignant dans l’huile pour les autres). Ça marche aussi pour les boissons : après 5 mn d’incompréhension pour demander de l’eau chaude dans un joli restaurant à Dege, je suis rentrée en cuisine sous le regard médusé et un peu inquiet de notre hôte, ai désigné un thermos, et tout de suite son visage s’est éclairé !
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Et puis il y a toujours la possibilité de désigner un truc au hasard sur la carte, avec plus ou moins de bonheur !
On pensait avoir commandé une fondue, c’était des sortes de haricots au ketchup… mais c’était bon quand même 🙂
Côté prix, quelques signes universels fonctionnent pour demander le prix et pour la réponse, un papier/un crayon, une calculette, un téléphone, des billets, ou maîtriser le comptage avec les doigts chinois (très différent de chez nous), on trouve toujours un moyen de se comprendre (valable aussi pour les transports, le logement, etc.).
Pour les mets eux-même, il faut le dire, on n’a pas été hyper emballés…
le classique : les noodles, au risque de blesser les fans, on préfère encore la version instantanée (qui peut aussi servir de gâteau sec^^) à celle des gargotes qu’on a souvent trouvée écoeurante :
a priori, la meilleure adresse de Kangding
Le standard qui baigne souvent dans l’huile, mais avec un bon bol de riz, ça éponge !
une bonne surprise toutefois sur les pains fourrés qui font de très bon pique-nique. Par contre, qui dit fourré, dit aussi quelques surprises : « ah en fait, il n’y a rien dedans, ça risque d’être un peu sec ! » ou, « oh, une pâte de haricot rouge sucrée pour le déjeuner, chouette alors ! »
et un coup de cœur quand même pour les fondues sichuanaises,
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dans la version Chengdu institutionnalisé
(je voulais absolument tester avant de prendre le bus, du coup on est allé au resto un peu plus tôt que les chinois et on était les premiers !) -
dans la version gargote à Yushu (notre cantine officielle)
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ou dans un petit restau à Xining
Après, il y a la cuisine camping car ici comme souvent en Asie, en trek ce n’est pas sandwitch ou repas lyophilisé mais on cuisine ! Disons plutôt que le guide et le horseman cuisinent, nous, on a essayé de prendre la main une fois mais des pâtes de mauvaise qualité sur un feu de bois… bref, on ne s’en est pas très bien tirés, juste une compote de prune à notre actif, qui nous a fait plus plaisir à nous qu’à nos accompagnants ;).
Dans la version tibétaine, ce n’est pas un florilège de diversité mais ça a le mérite d’être simple et sain (quand ils n’ont pas trop abusé du beurre de yak rance…) :
- la tsampa! : une farine d’orge grillé qu’ils mélangent avec du thé au beurre pour faire des petites boules. Nous, on la mélange avec de l’eau chaude, du sucre et des raisins secs en mode porridge 🙂
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les momos ,quand ils sont bien faits, miam miam, mais ça peut aussi ressembler à des sortes de dumpling chinois ou carrément des raviolis quand les cultures se mélangent…
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le yak curry
- et le yak burger 😀
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omelette (pour occidental), tibetan bread et fromage de yak
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la thukpa
version tibétaine et version chinoise, tout se mélange
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et bien sûr le yaourt, un must pour ceux qui aiment ça car il est frais et artisanal !
C’est également sans compter le traditionnel butter tea : dans sa version la plus traditionnelle, du beurre rance mélangé avec de l’eau chaude, ça fait rêver non ?
et pour finir, au Tibet, on a renoué avec les vrais hôtel et leur buffet petit déjeuner, ça fait bizarre mais ce n’est pas si désagréable!
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