Pour continuer à partager avec vous un peu de notre aventure, voilà quelques unes de nos running joke et anecdotes de voyage qui nous resterons un peu 🙂
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le 45° Xining : bon, de manière générale, notre séjour au Kham (Chine) n’a pas été marqué par le confort des salles de bain (le concept même de salle de bain étant assez étranger à beaucoup d’endroits traversés). Alors à Xining, une douche (même commune) avec eau chaude c’était plutôt une bonne nouvelle, mais le premier test était peu concluant : « tu as eu de l’eau chaude toi ? » « non, plutôt tiédasse… » « bon, je vais aller demander, peut être qu’il y a des horaires pour l’eau chaude ». D’où l’échange suivant : « is the hot water working right now ? » « yes ! » « ok, but the water is not quite hot down there » « no no, everything is ok, the water is at 45° ». Depuis, c’est notre échelle de référence → « l’eau est chaude ? » « oh… un 45° Xining… » (comprenez : non, pas vraiment!)
la norme au fin fond du Kham (les sanitaires à gauche, le robinet unique du bâtiment à droite!)
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les extraterrestres : en voyage on se pose beaucoup de questions. En fait on se pose toujours beaucoup de questions, mais en voyage vous êtes souvent dans l’incapacité de pouvoir trouver une quelconque réponse ce qui donne lieu à de multiples élucubrations, exemple :
- le chauffeur de tuk tuk s’arrête sur la voie rapide, descend du tuk tuk et s’en va, vous laissant seuls avec vos sacs. Que s’est-il passé ?
- réponse A : il va prévenir sa femme qu’il va être en retard pour le dîner et il en a profité pour boire un verre avec ses potes.
- réponse B : en fait, il est fatigué, il est parti faire une sieste
- réponse C : il est allé cherché des amis pour vous kidnapper, voler vos affaires et vendre vos reins
- réponse D : c’est un extraterrestre qui est en train de monter un complot intergalactique
- En pratique, il est revenu et on ne saura jamais ce qu’il était parti faire (mais peut-être fumer du crack).
- le chauffeur de tuk tuk s’arrête sur la voie rapide, descend du tuk tuk et s’en va, vous laissant seuls avec vos sacs. Que s’est-il passé ?
En voyage, ce genre de situation peut se produire très fréquemment et vous mettre dans des débats sans fin, sans fond et plutôt inutiles, alors, le premier qui s’en rend compte fait intervenir les extraterrestres dans les hypothèses possibles. C’est notre point goodwin du débat inutile, signifiant, de toute manière on n’en sait rien et on n’a aucun moyen de savoir alors… on verra bien !
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le « ok » en dodelinant de la tête : ça c’est très indien ! En Inde, pour dire oui, ils ne hochent pas de la tête mais dodeline gentiment, ce qui transforme pour nous un oui en « ok, si ti veux mais silement si tié gentille » et peux donner lieu à quelques incompréhensions. Mais on aime bien ce mouvement alors de temps en temps, un petit « ok » à l’indienne nous échappe 🙂
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mais si ça peut rentrer… facile ! : ça c’est la conviction profonde qu’on peut rentrer beaucoup plus de choses et de gens que l’on pense dans une voiture, mais alors beaucoup plus et puis, ce qui ne rentre pas dedans ça peut s’accrocher dessus ! Ainsi, Nils arrivant au Qatar, montant dans le coffre de la voiture suite à des problèmes de place, conclut « non non, mais tout va bien, c’est hyper confortable ! »
J’ai bien rigolé avec l’histoire du tuk tuk, c’est le genre de situation totalement improbable qui arrive tellement souvent en vadrouille…
Dans nos blagues récurrentes depuis le TDM il y a le plat péruvien. A chaque fois qu’on demandait, au Pérou, comment était une rando on nous disait “c’est du plat, ne vous inquiétez pas”. En fait, c’était un plat qui grimpait souvent pas mal ^^
Merci pour le partage, c’est sûr que les appréciations en rando…
Je me souviens de 2 jours dans les Lençois Maranhenses au Brésil où le guide allait toujours tout droit à vitesse égale dunes/lacs compris, et ce jusqu’à ce qu’à la tombée de la nuit où, comme il devenait plus difficile de mesurer la profondeur des lacs, on évoqua alors la possibilité de suivre la crête des dunes… (sans maîtriser la rando en tong, enlever les chaussures, traverser le lac, se sécher les pieds, enlever le sable, remettre les chaussures, regrimper la dune, et rebelote, forcément ça prend plus de temps!).
C’est comme la juste mesure entre le “ouh… c’est très loin à pieds”, de l’indonésien avec son tuk tuk pour quelque chose à 10mn et le panneau “2km” que vous mettez une heure à parcourir en Laponie, faute peut être d’avoir trouver LE chemin?
Donc, le “plat” péruvien, je prends bonne note!