Arménie – Août 2015 – de Yerevan à Dilijan
Après Yerevan et ses environs, nous découvrons l’Arménie côté nature : autostop et rencontres chaleureuses, un campement magique, des monastères dans un écrin naturel, de belles balades,… on valide !
J3 Yerevan – Novarank via Khor Virap
Nous voilà partis sur la route avec les sacs direction Khor Virap. Le bus du matin est déjà parti, qu’à cela ne tienne, nous prenons un bus vers Ashtarak et trouverons bien un mode de transport complémentaire là-bas ! On arrive à la gare routière en ville. On retient donc l’option taxi, plus simple que le stop dans cet environnement ! Au monastère, on laisse les sacs à la buvette et visitons tranquillement ce lieu où Saint Grégoire fut enfermé dans un puit pendant de nombreuses années ! Aux alentours, une vallée très fertile… les stands de bord de route ont un parfum de jardin d’Eden !
On repart en stop, et faisons même les fines bouches sur nos véhicules tellement c’est facile !
Quelques étapes plus tard, nous arrivons à Novarank en fin de journée. On visite un peu et nous faisons confirmer la possibilité de planter la tente. Alors on finit la journée avec un copieux koravat/salade, plantons au pied du monastère, à l’extérieur de l’enceinte, et profitons du coucher de soleil.
J4 Novarank – Dilijan
nous sommes réveillés tôt par les premiers visiteurs. Certains sont même venu avant le lever du soleil, ils sont fous les gens ! De toute manière, le soleil a vite fait de nous faire sortir, il fait chaud !
pas mal l’emplacement de camping quand même 😉
Petit déjeuner au restaurant, dernière visite et nous trouvons, en guise de premier véhicule, un bus de colonie de vacances d’une troupe de jeunes filles orphelines de Yerevan et leurs accompagnatrices russes ! Le trajet se fait alors en chanson, avec beaucoup de joie !
2 véhicules suivants, la possibilité de filer vers la vallée d’Artabuyink s’offre à nous mais notre projet de randonnée s’effiloche sous la chaleur et l’on décide de poursuivre jusqu’à Dilijan si la chance nous sourit. On continue avec un général en route vers le Karabakh (mitraillette ou équivalent sur la banquette arrière). Sur le chemin un caravansérail (et tout à coup, on entend les caravanes et l’appel de l’orient…). Changement de véhicule jusqu’à un arrêt à Noratus qui sera de courte durée car ce qu’on imaginait comme un joli village au bord du lac Sevan est une grosse bourgade et nous n’avons pas le courage de marcher ou faire le détour en stop pour visiter son cimetière.
On longe alors le lac Sevan puis commençons à nous enfoncer dans les montagnes verdoyantes.
Arrivés à Dilijan, alors que nous débattons sur l’auberge où nous diriger, 2 voyageurs en voiture s’arrêtent pour nous proposer de continuer avec eux vers Goshavank. Nous voilà partis et finissons dans un homestay, rustique mais charmant. Dîner à l’auberge du coin et une symphonie d’éclairs puis un déluge de grêle pour finir la soirée en beauté.
J5 Goshavank : Gosh lake et Haghartsin
Sur les conseils de notre hôte (grâce à notre arménien courant bien sûr…), nous partons en direction du Gosh lake, à quelques kilomètres à pied. Balade agréable à travers la forêt, joli espace pique-nique aménagé et une famille arménienne au 4*4 embourbé.
De retour de la balade, nous decidons d’aller directement à Haghartsin en vue d’y déjeuner et de faire une petite rando direction Dilijan. Mais c’était sans compter que ce monastère n’est pas dans un village et seul le distributeur de la boutique souvenir propose des comestibles, donc déjeuner coca/snickers et quelques fruits secs rescapés dans notre sac à dos. On a fait plus sexy !
Nous nous lançons quand même dans la balade. Montée un peu rude où la route finit par disparaître dans la végétation et nous parcourons les dernières centaines de mètre avant la crète dans les hautes herbes… puis balade à flan de montagne, magnifique. C’est l’orage qui marquera la fin de la balade. Arrivés trempés au village de Shamakhyan à la tombée du jour, nous attrapons un taxi providentiel pour rentrer « à la maison ». Croquettes de viande surgelées dans du lavash (pain arménien) en guise de dîner. Ce sont peut être elles qui ont eu raison de nous ( à ce moment, on ne réalise pas que suite à l’orage de la veille, l’électricité a été coupée une bonne douzaine d’heures)… voir la suite !
Infos pratiques
(les durées sont plus qu’approximatives, je n’ai rien noté…) :
- Bus Yerevan – Ashtarak : 250 dram/personne (de mémoire une bonne heure, voire 1h30)
- taxi Ashtarak-Khor Virap : 1100 dram (aller simple), je dirai 1/4 d’heure voire un peu plus
- homestay à Dilijan : 4000 dram la chambre double (salle de bain commune à la maison)
- taxi Shamakhyan-Goshavank : 5000 dram, une grosse demi heure
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